«Il est honteux que nous exercions notre métier dans de telles conditions.» Mohamed Rafik, vendeur de poissons, ne mâche pas ses mots. Devant Le360, il exprime sa désolation de voir l’état lamentable du marché de gros au poisson.
L’absence des conditions propices à l’exercice de leur métier fait sortir les mareyeurs de leurs gonds. Ils exigent la construction d’un nouveau hall de qualité et répondant aux normes d’hygiène.
«Il est regrettable qu’en 2020 nous demandions des toilettes et des carneaux à égout», s’indigne un marchand de poisson, résumant ainsi tous les maux de ses conditions de travail et celles de ses pairs.