Sous la présidence de la ministre déléguée chargée des MRE, Nezha El Ouafi, ce débat qui s'est voulu "scientifique", a été animé, en la présence physique ou virtuelle de membres du Conseil de la communauté marocaine établi à l'étranger (CCME, présidé par Driss El Yazami), du président de l'Association des barreaux du Maroc, Omar Oudra, ainsi que de membres du réseau des avocats et avocates marocains établis à l'étranger.
Le ministère de la Justice était représenté par son secrétaire général Abdelillah Lahkim Bennani.
C'est sous le thème générique de la "Protection juridique des femmes marocaines résidant à l'étranger, à la lumière du Code de la famille et des conventions internationales", que les orateurs ont estimé qu'à l'étranger, plusieurs obstacles continuaient à entraver la mise en oeuvre de ce Code de la famille, les législations locales privilégiant le droit positif et les lois internationales, au détriment des lois des pays d'origine.
Selon les organisateurs, l'ensemble des débats qui se sont tenus jusqu'à présent "ont démontré la nécessité d'assurer une mise à niveau et une révision des dispositions juridiques en vigueur afin de rendre justice aux femmes".
A l'issue de cette rencontre de Rabat, une décision a été actée: celle de créer un groupe de travail qui aura pour mission d'établir des recommandations.