Un métier qui a un charme particulier et qui rappelle à certains le bon vieux temps comme on dit. Si Ahmed exerce ce métier depuis près de 20 ans. Il l'a appris auprès d’un proche et le transmet à ses fils et petits-fils.
Rencontré dans le souk de Médiouna dans la région de Casablanca, cet homme d’un âge respectable dit apprécier ce qu’il accomplit et se targue de le faire par amour.
"Cela fait plusieurs années que je fais ce métier. J’ai mes propres clients qui affluent nombreux notamment à l’occasion de l’Aïd Al Adha. Et vu la grande affluence, je suis aidé par mes fils et même mes petits-fils. Ils ont appris le métier et l’apprendront à leur progéniture", nous dit Ahmed.
Pour aiguiser un couteau, il faut débourser cinq (5) dirhams. Mais, aujourd’hui, nombreux sont ceux qui le font eux-mêmes, chez eux.
"Le métier n’a hélas pas d’avenir. Avec la modernisation à outrance et l’invasion des outils chinois, les gens s’en détournent. Mais l’on continue quand même à l’apprécier. C’est quelque chose qui fait partie de notre patrimoine", souligne Younes, étudiant et petit-fils d'Ahmed qui vient donner un coup de main à son grand-père à l’approche de l’Aïd.