Trois membres de la famille de la patiente F.K (16 ans), se sont attaqués au service des urgences de l'établissement hospitalier où elle a été admise inconsciente, indique le département dans un communiqué.
Un examen médical au scanner a révélé que son état était stable, suite à quoi la patiente a été orientée vers le service de réanimation pour des examens complémentaires.
Pendant les horaires de visite, des proches de la jeune femme se sont livrés à des actes de vandalisme ayant entraîné la dégradation d'une fenêtre et de divers équipements, et ont agressé le personnel assurant la permanence.
Les agents de sécurité, qui se sont intervenus pour «calmer les agresseurs», ont été à leur tour pris à partie, ajoute la même source, notant qu’un membre du staff médical a été atteint d’une luxation d’épaule alors que des infirmiers et une femme de ménage ont subi des coups et blessures.
Ces agissements, qui ont entravé la marche ordinaire du service, ont créé un climat de panique et mis en danger les autres patients, selon la même source.
Une fois alertée, la police est intervenue sur les lieux où elle a appréhendé l’un des assaillants, constaté les dégâts et ouvert une enquête pour déterminer les responsabilités.
Le ministère, poursuit-on, réitère sa condamnation de ces actes commis par des proches de patients qui causent la dégradation du matériel biomédical des établissements hospitaliers, mettent en danger le personnel médical et font régner un climat de peur au sein des services des urgences et de réanimation, qualifiant tels agissements d’«irresponsables».
Réaffirmant son soutien aux cadres et membres du personnel des établissements de santé victimes de telles agressions flagrantes, le département se dit déterminé à entreprendre les démarches nécessaires pour poursuivre les auteurs de ces délits, assurant qu’il ne ménagera aucun effort pour défendre la dignité des professionnels de la santé.
Le ministère de la Santé affirme également qu’il ne peut tolérer aucun acte portant préjudice aux cadres de la santé ou dirigé contre les établissements hospitaliers, quels qu’en soient les auteurs.