L’affaire de la conseillère marocaine du pape François, Francesca Chaouqui, revient au devant de l’actualité. Dans son compte Facebook, l’intéressée, qui est de père marocain, annonce s’être présentée ce jeudi 7 juillet devant le tribunal du Vatican où le verdict serait attendu dans le cadre de l’affaire «Vatileaks» qui empoisonne le Saint-siège depuis 2014.
En 2013, Francesca Chaouqui, 32 ans, avait reçu mandat du pape François pour revoir, avec huit autres experts, la structure économique et administrative du Saint-siège, sur fond de graves accusations de corruption qui entacheraient son activité pontificale.
Or, après sa désignation, cette avocate nommée «l’Immacolata» (L’Immaculée), mais qui n’hésite pas à afficher sur les réseaux sociaux des photos d'elle seins nus aux côtés de son amant, cristallise très vite l’attention des médias italiens. Première laïque nommée par le pape François, cette avocate calabraise aux allures de star de cinéma aurait divulgué sur son compte tweeter des informations accablantes envers le Saint-siège, dont la plus retentissante met en cause le cardinal Tarcisio Bertone, alors secrétaire d’Etat de Benoît VI, l'accusant de corruption.
Des accusations rejetées en bloc par cette Italo-marocaine, alléguant qu'elle n'est pas “la seule à utiliser son compte Tweeter". Une allégation à laquelle les partisans de la réforme au sein du Vatican ne sont pas restés insensibles soutenant que Francesca Chaouqui est le bouc-émissaire d'une machination ourdie par des radicaux qui voient d'un oeil inquiet l'arrivée de cette conseillère externe et aux apparences un peu trop osées.