Variole du singe au Maroc: le ministère de la Santé renforce le dispositif de veille

22 cas officiels de variole de singe (Mpox) en Afrique du Sud.

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a mis à jour le plan national de veille et de riposte contre la variole du singe qui se propage de façon très rapide en Afrique.

Le 15/08/2024 à 17h42

La variole du singe se propage de manière rapide et inquiétante dans plusieurs pays africains. À la lumière de cet état de fait, le ministère de la Santé et de la Protection sociale affirme dans un communiqué diffusé ce jeudi 15 août que le plan national de surveillance et de riposte a été mis à jour pour suivre l’évolution de la situation épidémiologique internationale.

Pour rappel, Tedros Adhanom Ghebreyesus, drecteur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait annoncé hier, que le M-Pox est devenue une urgence de santé publique de portée internationale et que la propagation rapide de cette épidémie depuis l’année dernière ainsi que l’indice de létalité élevé enregistré dans un pays africain nécessitaient une coopération internationale afin de faire barrière aux taux de contamination.

L’OMS a déjà classé la maladie comme une urgence de santé publique de portée internationale entre juillet 2022 et mai 2023, et des cas continuent à être signalés dans le monde entier. Au Maroc, un plan national volontariste avait été élaboré et activé depuis juin 2022.

Ce dispositif avait permis de suivre 5 cas jusqu’en mars 2024. La plupart de ces cas diagnostiqués étaient médicalement mineurs et se sont complètement rétablis sans aucune complication.

La variole du singe avait été découverte en 1958 au Danemark sur des singes et diagnostiquée chez l’homme au Congo en 1970. Le médecin et chercheur Tayeb Hamdi considère quant à lui que «la situation actuelle est particulièrement préoccupante. En 2022, le virus s’est principalement propagé par les relations sexuelles, mais la souche actuelle présente des caractéristiques alarmantes. Avec une mortalité d’environ 3%, cette maladie est grave et constitue une urgence de santé publique en raison de son potentiel impact sévère».

Par Nisrine Zaoui
Le 15/08/2024 à 17h42