Crise de folie ou acte prémédité? Rien pour l’instant ne permet de pencher pour l’une ou l’autre hypothèse. Les esprits sont encore sous le choc et l’instruction préliminaire vient juste de prendre fin pour laisser la suite au Parquet qui dira son mot, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mardi 31 juillet.
Ainsi, un peu plus d’une semaine après la tragédie qui a secoué la paisible ville montagneuse faisant trois morts et plusieurs blessés, les causes de cet acte insensé restent inconnues. Rappelons que le tueur, enseignant à la retraite, est entré dans un état hystérique, dimanche 22 juillet au soir tenant un fusil de chasse et s’est mis à tirer à bout portant sur les
passants. Alertés, les services sécuritaires sont arrivés sur place pour l’appréhender en douceur mais sans succès. Il a fallu, pour le neutraliser et sauvegarder les vies innocentes, que les forces de l’ordre fassent usage de leurs armes après avoir été elles-mêmes la cible des tirs du tueur en délire.
L’enseignant qui avait bénéficié du régime de la retraite anticipée vivait des tensions avec des membres de sa famille mais rien ne confirme pour l’heure l’éventualité d’une vengeance à caractère familial. Aujourd’hui, après avoir passé 5 jours à l’hôpital, le mis en cause est en face d’un dossier d’accusation très lourd avec, à la clé, trois morts et cinq blessés dont certains dans un état grave.