Le ministère de l’Intérieur, via un communiqué diffusé mardi 29 août, a promis de faire jouer tous les mécanismes de contrôle permis par la loi pour faire respecter les tarifs légaux des tickets de transport en commun, affirme le quotidien Al Ahdath dans son édition de ce mercredi 30 août. Le journal explique que les services de Abdelouafi Laftit ont déployé des commissions un peu partout, au Maroc, pour s’assurer du respect des tarifs fixés par la loi, afin de ne pas grever les bourses des citoyens qui se déplacent en cette période de l’Aïd al-Adha.
S’intéressant au même sujet, Al Akhbar relaie également le communiqué du ministère de l’Intérieur en rappelant toutes les mesures promises par ce département qui a la tutelle des gares routières du pays. Mais à quel point ces mesures sont-elles respectées?
L’une des réponses nous vient du quotidien Al Massae qui révèle les «ravages» non moins désastreux d’un secteur informel qui prend de plus en plus d’ampleur. En effet, souligne le journal, et en l’absence de contrôles stricts, les transporteurs clandestins écument les routes du royaume, profitant d’une demande de plus en plus importante.
Rappelons que, quelques jours avant la fête du Sacrifice, les tickets d’autocar, vendus à la gare routière d’Ouled Ziane à Casablanca, étaient majorés de 50, voire 70%, selon les destinations. Et, pour l’écrasante majorité des citoyens, il est grand temps de mettre fin à cette situation.