Tétouan: «Sexe contre bonnes notes», Acte II

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Revue de presseKiosque360. Une nouvelle affaire de «sexe contre bonnes notes» fait actuellement des remous à la Faculté des sciences juridiques et économiques de Tétouan. Simple rumeur ou faits avérés? C’est en tout cas un sacré coup porté à la réputation et au moral de l'ensemble des protagonistes.

Le 19/10/2017 à 23h24

C’est un nouveau présumé scandale sexuel qui met encore une fois l’université Abdelmalek Saâdi de Tétouan au-devant de la scène. Plusieurs pages Facebook font état d’une liaison entre un professeur à la Faculté des sciences juridiques et économiques, qui encadre les étudiants inscrits dans le cycle du Master, et une étudiante qui aurait eu de bonnes notes tout au long de son parcours.

C’est ce que rapporte le journal Al Akhbar dans son édition de ce vendredi 20 octobre. Des informations, toujours non vérifiées, qui ont suscité des réactions contradictoires au niveau local. D’où les appels lancés pour l’ouverture d’une enquête dont l’issue permettrait de punir le présumé auteur du chantage ou au contraire le laver de cette accusation et sanctionner ceux qui colportent de telles rumeurs.

Les sources d’Al Akhbar ont indiqué que la famille de l’étudiante a entrepris des démarches pour laver l’honneur de sa fille qui se trouverait dans un état psychique déplorable et refuserait même de retourner à la faculté.

Accusée d’avoir cédé aux avances de son encadrant en lui offrant sa virginité pour obtenir de bonnes notes, elle a dû subir un examen gynécologique qui a démontré qu’elle était toujours vierge.

Le certificat en main, sa famille a chargé un avocat du barreau de Tétouan de porter plainte devant le Procureur du roi près le tribunal de première instance. Ceci alors que le professeur nie catégoriquement avoir abusé de son pouvoir pour faire du chantage à sa jeune étudiante et obtenir ses faveurs contre de bonnes notes. Les accusations portées à son encontre sur Facebook ne sont, selon lui, qu’une facette de règlements de compte purement politiciens.

Les mêmes sources ont indiqué à Al Akhbar qu’un groupe de professeurs a signé une pétition dans laquelle ils dénoncent cette tendance à répandre des informations infondées. Ils comptent par ailleurs déposer une plainte pour l’ouverture d’une enquête pour que soient identifiés les colporteurs de ces rumeurs qui constituent une menace pour la stabilité des familles, selon Al Akhbar. Et d’ajouter que la police judiciaire ne devrait pas tarder à auditionner les parties impliquées dans cette affaire sur ordre du Parquet. 

Par Zineb El Ouilani
Le 19/10/2017 à 23h24