Il est homme d’affaires, parlementaire portant les couleurs du PAM et président du Conseil de la ville de Taza. Il est aussi poursuivi pour avoir forcé un passage sur l’autoroute sans s’acquitter des frais du péage.
C’est Al Akhbar qui rapporte les détails de cette affaire dans son édition du vendredi 16 septembre. La publication rappelle que le nom du député est déjà évoqué dans le cadre d’une affaire où des camions appartenant à son entreprise sont soupçonnés d’avoir été utilisés dans des opérations de vol de sable. Aujourd’hui, ce sont les frais du péage qui lui valent de faire la Une de l’actualité.
Comme l’explique la même source, les caméras de surveillance placées sur l’autoroute à l’entrée de la ville ont pris le parlementaire en flagrante violation du péage. La société des Autoroutes du Maroc a dressé un PV qu'elle a transmis au parquet qui a décidé de poursuivre le parlementaire.
Toujours d’après Al Akhbar, le président du Conseil de la ville de Taza est également accusé de ne pas se soumettre à l’autorité publique, en refusant de se faire entendre par les services de la gendarmerie sur l’infraction en question. Ces derniers ont alors dressé à leur tour un PV incriminant le député.
Une fois le dossier ouvert par le parquet, ajoute la même source, une équipe de la gendarmerie royale a été chargée d’enquêter sur cette affaire, et a décidé de se rendre dans un complexe touristique appartenant à l’accusé pour prendre sa déposition. N’étant pas sur place, un de ses employés a informé les gendarmes que le député était en mission parlementaire à Rabat, avant d’informer l’intéressé. Celui-ci a alors assuré qu’il se rendrait dès que possible à la gendarmerie pour répondre à leurs questions.
Cela n’a vraisemblablement jamais eu lieu, puisqu’Al Akhbar écrit que le tribunal a prononcé son jugement par contumace contre le député qui devra s’acquitter de deux amendes. La même source explique que la Cour a motivé son jugement par l’absence de tout fait qui contredirait ce qui est mentionné dans les deux PV, d’autant plus que l’accusé ne s’est pas présenté pour donner sa version des faits.