La BNPJ a décidé de déférer jeudi prochain, devant le procureur général du roi près de la Cour d’appel de Settat, cinq professeurs impliqués dans l’affaire dite «sexe contre bonnes notes».
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du mercredi 24 novembre, que les suspects sont poursuivis pour chantage sexuel et traite d'êtres humains.
Des sources autorisées indiquent que la BNPJ a terminé son enquête préliminaire relative aux conversations téléphoniques à connotation sexuelle d’un professeur de la faculté des sciences juridiques et politiques de Settat.
Ce dernier aurait accordé de bonnes notes en échange de relations sexuelles avec des étudiantes qui auraient confirmé les faits devant la police.
Les investigations de la BNPJ ont permis d’épingler trois autres professeurs qui auraient joué les médiateurs dans cette extorsion, après une plainte déposée par une étudiante.
Après la diffusion, à grande échelle, des discussions sexuelles sur l'application WhatsApp entre le professeur et ses étudiantes, le ministère de tutelle s’est emparé de ce dossier pour mener une enquête interne. L’inspection générale de ce département a réalisé un rapport détaillé sur ce scandale qui a entraîné la suspension du professeur universitaire soupçonné de harcèlement sexuel envers ses étudiantes.
