Le procureur du roi près le tribunal de première instance de Oued Zem a exigé, le 18 avril dernier, la mise en détention de trois jeunes âgés entre 18 et 22 ans. Selon une enquête menée par la brigade judiciaire, douze ressortissants du Golfe, provenant du Koweït, d’IraK et des Emirats arabes unis, ont subi des chantages de la part des trois jeunes marocains. Ces derniers les menaçaient de publier des vidéos à caractère sexuel dans lesquelles ils apparaissaient, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce mercredi 22 avril.
Les maitres-chanteurs ont ainsi réussi à extorquer quelque 50.000 dirhams grâce aux virements effectués par les victimes. Mais le chantage n’a pas duré longtemps. La police d' Oued Zem, ayant reçu une plainte d’une victime koweitienne transférée par le ministère de la Justice et des Libertés, a ouvert une enquête. Celle-ci n’a pas tardé à révéler les noms des trois suspects, après que les enquêteurs ont pu retrouver leurs traces auprès des agences ayant effectué les transferts d’argent.
Par la suite, ajoute le journal arabophone, la brigade judiciaire a saisi plusieurs matériels informatiques aux domiciles des escrocs : unités centrales, ordinateurs portables, smartphones… Ces outils, immédiatement après leur saisie, ont été transportés au laboratoire d’analyse des données numériques, antenne de la DGSN. Sans doute ne tarderont-ils pas à livrer leurs secrets.