Tous les hôpitaux et les centres de santé du secteur public ont reçu le mot d’ordre de grève ce mardi, à l’exception des services vitaux de la réanimation et des urgences. Ce qui risque d’ajourner beaucoup de rendez-vous, de consultations et d’actes chirurgicaux. C’est ce que rapporte Al Ahdath Al Maghribiya dans son édition du 24 avril.
Ce débrayage a été décidé par les trois centrales syndicales représentatives du secteur de la santé, à savoir la Fédération nationale de la santé (UMT), le Syndicat national de la santé (CDT) et la Fédération nationale du secteur de la santé (UNTM) pour «s’arrêter sur le niveau de tension et d’exaspération qui sévissent dans ce secteur à cause du gouffre qui sépare le langage et les politiques officielles du ministère de tutelle et la réalité déplorable du secteur de la santé», écrit Al Ahdath.
Selon le quotidien, les syndicats condamnent le laxisme du ministère dans l’application de ses engagements, notamment les dispositions de l’accord du 5 juillet 2011 et appellent la tutelle à répondre aux revendications de toutes les catégories, notamment les moins loties parmi les professionnels de la santé. Les syndicats déplorent également les conditions «surréalistes» de travail (manque de matériel, sous-effectif…) dont les conséquences retombent sur les professionnels de santé. Ce qui explique, selon le quotidien, les agressions contre le corps médical et les graves accidents.
