L’été rime souvent avec vacances. Une période qui profite à certains caïds autoproclamés gardiens de voiture. Dans son édition de ce mardi 6 août, le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia se focalise sur cette pratique qui se répète d’année en année et agace de plus en plus les Marocains.
Mais comment devient-on gardien? Il suffit de baliser un terrain limitrophe ou de s’approprier le bas-côté de la chaussée, mettre un gilet jaune et commencer à collecter 10 dirhams par véhicule. Mais il leur faut absolument une autorisation de la part des autorités locales. Toutefois, ces autorisations, accordées pour des raisons sociales à des personnes à besoins spécifiques, aux veuves ou autre catégorie de personne éligible, font souvent l'objet de marchandage, notamment à des fins politiques, ajoute le journal.
Que ce soit à Marrakech, Casablanca, dans les villes balnéaires du nord, en passant par Agadir et les régions montagneuses, tous les parkings sont “occupés” par les gardiens. Le journal explique que ces derniers recourent parfois à l’intimidation pour obliger les automobilistes à payer. Pourtant, le prix du stationnement est souvent réglementé par les autorités locales des villes, à l’image de Casablanca qui a fixé le montant à 2 dirhams pour les deux roues, 3 dirhams pour les voitures et 5 dirhams pour les camions.
Et si les autres villes suivaient l’exemple de Martil? Alertées par les estivants, les autorités locales ont libéré les parkings de la ville. En effet, depuis le 31 juillet, stationner son véhicule à Martil est gratuit!