Tout a commencé par une plainte déposée auprès des services de police par une jeune lycéenne de 17 ans contre son professeur de philosophie, âgé de 38 ans et officiant dans un lycée du quartier Moulay Rachid de Casablanca. L’enquête a révélé un véritable scandale sexuel moyennant de bonnes notes en classe.
C’est ainsi qu’alerté par la plainte, le procureur du roi près le Tribunal correctionnel d’Aïn Sebaâ dans la capitale économique a ordonné une enquête. Un piège a alors été tendu au violeur présumé et les accusations portées contre lui se sont avérées exactes, informe le quotidien Assabah dans son édition du vendredi 13 décembre.
A la victime ayant porté plainte, le professeur en question avait d’abord commencé par faire miroiter la perspective de bonnes notes pour la séduire, avant de passer aux menaces et à la force pour obliger sa victime à céder à ses désirs. Les agressions ont commencé par des attouchements, de plus en plus violents jusqu'au viol et à la perte de virginité de la victime. Cette dernière a cru bon se taire et ne rien révéler tout en repoussant son agresseur. Mais le prédateur ne s’est pas arrêté là.
Abusant de sa fonction, il a accordé une mauvaise note, 3/20, à sa victime pour la forcer à se raviser, promettant de changer la note si elle cédait à ses envies. C’est alors qu’elle a tout avoué à ses parents. Une plainte devant la police s’en est suivie. Avec l’accord du procureur du roi, un piège a été tendu.
Sous le regard vigilant de la police, l’agresseur est arrivé en voiture chercher sa victime. Direction: un appartement. Et c’est là où les agents de police, qui les poursuivaient, ont pu établir le flagrant délit et arrêter l’agresseur. Entendu par la police judiciaire, ce dernier a été placé en garde à vue en attendant d’être présenté devant le procureur général.