Matières scientifiques: Les élèves marocains n'ont pas le niveau

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Revue de presseKiosque360. Le constat du ministère de l'Education nationale est sans appel: Les élèves marocains n'ont pas le niveau dans les matières scientifiques particulièrement les mathématiques.

Le 15/05/2014 à 22h39

Contrairement aux idées reçues, les élèves marocains n'ont pas le niveau dans les matières scientifiques particulièrement les mathématiques. Du moins à en juger par le constat amer dressé par Abdelâdim El Guerrouj, ministre délégué auprès du ministre de l'Education nationale et de la formation professionnelle. Dans son édition à paraître ce vendredi 16 mai, Assabah indique que lors de son intervention dans le cadre d'un forum du PPS, organisé mercredi à Rabat, El Guerrouj a annoncé que le gouvernement est en train d’étudier toutes les possibilités afin de permettre aux élèves de surmonter leurs lacunes. "Les élèves étudient les matières scientifiques en arabe jusqu'à la fin de leur scolarité au lycée. L'emploi du français dans le cadre des études universitaires leur pose un sérieux problème", a expliqué le ministre lors de son exposé. Sans oublier la révision à la baisse des heures d’apprentissage des matières scientifiques (30h par semaine).

Elever le niveau de qualification des élèves et des étudiants n'est pas chose aisée. Cela doit s'inscrire dans le cadre de la mise en place d'un arsenal global. Dans le domaine de l'éducation, le gouvernement doit affronter en effet plusieurs problématiques notamment celle de l’abandon scolaire. Selon les statistiques, sur 100 élèves qui s’inscrivent au primaire, seulement 34% arrivent baccalauréat. Le département de Rachid Belmokhtar compte accorder une grande importance au préscolaire, puisque 66% sont inscrits dans des écoles coraniques dont l'enseignement dispensé reste traditionnel. Du coup, les enfants ne sont pas préparés pour le cursus primaire. Un chantier énorme attend Rachid Belmokhtar. La réforme de l'éducation ne peut se réaliser en l'absence de mobilisation de l'ensemble des acteurs publics et privés.

Par Meriama Moutik
Le 15/05/2014 à 22h39