Marrakech: la police fait tomber le business d’un salon de massage qui proposait des relations sexuelles

Les services de police de Marrakech ont démantelé, mardi 21 janvier, un réseau de prostitution opérant dans un salon de massage.. DR

Revue de presseLes services de police de la wilaya de Marrakech ont interpellé, mardi 21 janvier, sept personnes, dont six femmes, suspectées d’être impliquées dans une affaire de prostitution dans un local déguisé en salon de massage. Une revue de presse tirée d’Assabah.

Le 22/01/2025 à 20h53

Les services de police de Marrakech ont démantelé, mardi 21 janvier, un réseau de prostitution opérant dans un salon de massage dont la propriétaire ne disposait pas d’une autorisation d’exploitation commerciale pour ce local. Lors de la perquisition, un enregistreur vidéo numérique (DVR) contenant des données issues des caméras de surveillance a été saisi, rapporte Assabah dans son édition du jeudi 23 janvier. Après visionnage, il a été constaté que cet enregistreur contenait des scènes pornographiques impliquant des clients du salon.

Au cours de cette opération, la police a interpellé sept personnes, parmi lesquelles la gérante du salon et cinq femmes âgées de 22 à 39 ans. L’accusée principale a tenté de dissimuler ses activités illégales en déclarant aux policiers qu’il s’agissait uniquement d’un centre de massage.

Cependant, les enquêteurs ont découvert, à l’intérieur du salon, des chambres où les employées entretenaient des relations sexuelles avec les clients. Ces scènes étaient enregistrées par les caméras de surveillance, pour des raisons qui restent encore inconnues. Les enquêteurs ont également saisi des préservatifs, des sommes d’argent soupçonnées de provenir de cette activité criminelle, ainsi qu’un enregistreur numérique contenant des données suspectes relatives à ces activités illicites.

Sur instructions du parquet, les sept suspects ont été placés en garde à vue afin d’approfondir l’enquête et de déterminer les circonstances, ainsi que les motivations, de l’enregistrement des vidéos à caractère pornographique via les caméras de surveillance.

Par Hassan Benadad
Le 22/01/2025 à 20h53