Il ne faut pas laisser les adolescents jouer avec le numéro 19, celui de notre «police secours». Surtout quand il s’agit de faits aussi graves que la dénonciation d’actes terroristes fictifs en préparation. C’est ce qui est arrivé récemment à Marrakech, à en croire le journal Al Massae dans s éditiononde ce mardi 1er novembre.
Selon la publication, la police est parvenue à mettre la main sur deux adolescents, 15 et 18 ans, qui avaient appelé le numéro 19 pour annoncer que des attentats terroristes allaient avoir lieu contre plusieurs cibles de la ville ocre. Une annonce d’autant plus inquiétante que la ville qui s’apprête ces prochains jours à recevoir des milliers d’invités, dont des dizaines de chefs d’Etat, pour la COP22 qui démarre le 7 novembre.
Selon Al Massae, les enquêteurs ont déployé de grands moyens techniques pour remonter la provenance de la communication téléphonique et arrêter les deux adolescents.
Une source explique au journal qu’il s’agit plutôt d’un jeu d’ados. Mais au vu de la loi marocaine, les deux accusés risquent gros. Car, en plus de la dénonciation d’un crime qui n’a pas eu lieu, ils pourraient être poursuivis en vertu de la loi antiterroriste qui punit l’apologie de crimes terroristes ou la diffusion de matériel de propagande extrémiste.