Marocains séquestrés en Libye: le département de Benatik entre en ligne

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Revue de presseKiosque360. Des centaines de ressortissants marocains demeurent bloqués, dans des conditions extrêmement difficiles, sur le territoire libyen. Après une première initiative de rapatriement de 190 personnes, les autorités marocaines envisagent le lancement d’une seconde opération de secours.

Le 15/11/2017 à 20h24

Bloqués dans des conditions déplorables et inhumaines dans des centres d’hébergement pour immigrés clandestins, sur le territoire libyen, des centaines de ressortissants marocains ont lancé des appels au secours, via les réseaux sociaux, dans l'espoir de regagner leur patrie. Leurs appels semblent avoir été entendus par Abdelkrim Benatiq, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, chargé des Marocains résidents à l’étranger et des affaires de la migration. En effet, son département a réagi et tente, actuellement, de trouver un moyen de collaborer avec les autorités libyennes pour rapatrier ces Marocains qui endurent d’énormes souffrances, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce jeudi 16 novembre.

Des sources du quotidien affirment ainsi que le département de tutelle envisage le lancement d’une opération de rapatriement de ces Marocains, après le succès d’une première initiative qui avait permis à 190 personnes de regagner le royaume. Mais, en attendant ce rapatriement, des centaines de Marocains continuent de protester contre des conditions de détention insoutenables.

D'ailleurs, affirme le quotidien Akhbar Al Youm dans son édition du même jour, quelque 233 Marocains séquestrés en Libye observent une grève de la faim pour faire entendre leurs voix et dénoncer les conditions inhumaines dans lesquelles ils sont détenus. Cette situation dramatique a été confirmée par le Haut commissariat aux réfugiés (HCR), dans un rapport rendu public mardi. Ce rapport, accablant pour les autorités libyennes, a été établi sur la base de visites de terrain où le traitement catastrophique réservé aux ressortissants marocains, subsahariens et asiatiques, a été constaté par les observateurs. 

Par Mohamed Younsi
Le 15/11/2017 à 20h24