Face à la polémique concernant le renchérissement des factures de l’eau et de l’électricité à Casablanca, la Lydec a fini par réagir. Dans son édition du vendredi 23 février, Assabah relève que le délégataire de la gestion des services de distribution de l’eau et de l’électricité dans la métropole a de nouveau enclenché une opération de communication pour convaincre les deux millions d’abonnés à ses services de l’efficience de son système de facturation.
Pour rappel, plusieurs citoyens se plaignent régulièrement des factures qui deviennent plus chères chaque mois, au point où le sujet a été soulevé au sein du parlement. Assabah rapporte que Lydec a organisé ce jeudi un point de presse dont l’objectif était de préciser qu’un nouveau système de facturation est récemment entré en vigueur. Ce dernier est prévu dans le cadre du contrat-programme conclu entre l’Etat et l’Office national de l’eau et de l’électricité et dont la Lydec n’est pas directement partie prenante.
Selon le quotidien arabophone, se basant sur les déclarations des responsables de la Lydec, ce nouveau système prévoit une contribution des citoyens dans le sauvetage de l’Office, et c’est le message que veut faire passer Lydec, accusée de revoir ses prix à la hausse de son propre chef.
La publication s’intéresse, par ailleurs, aux procédures de relevé des consommations mensuelles des clients, rapportant que celui-ci est soumis à un contrôle strict. Même si la Lydec ne compte que 225 agents pour opérer les relevés sur plus de 2,2 millions de compteurs, ses responsables assurent, chiffres à la clé, que le nombre d’erreurs est infime. Selon les données révélées, sur les 95.000 factures émises chaque jour, seule une douzaine font effectivement objet de révision après réclamation des clients.
De même, assurent les responsables du délégataire, un dispositif automatique permettant d’entrer en contact avec les clients dont les factures augmentent d’une manière sensible comparativement à leur consommation moyenne a été mis en place, afin de s’assurer à l’avance qu’il ne s’agit pas d’une erreur.