Des appels à la générosité publique et aux dons diffusés sur les réseaux sociaux ont interpelé les autorités du ministère de l’Intérieur. Elles ont immédiatement réagi pour passer le processus au peigne fin durant cette crise.
En fait, d’après le quotidien Assabah, qui se penche sur ce sujet dans son édition du week-end des 2 et 3 mai, des personnes sans scrupules auraient mis à profit cette situation de crise pour collecter des aides humanitaires qu’elles détournaient ou qu’elles exploitaient à d’autres fins.
Pour combattre ces pratiques, le ministère de l’Intérieur a demandé aux walis et gouverneurs de surveiller de près ces opérations de collecte et de vérifier si les personnes qui s’en occupent disposent d’autorisations. D’ailleurs, rappelle le ministère, toute personne ne disposant pas d’autorisation en bonne et due forme ne peut lancer d’actions caritatives. Toute action doit se conformer au cadre légal, ajoute le ministère, indiquant que toute opération doit être encadrée et organisée par les autorités compétentes pour barrer la route aux mafias des aides humanitaires.
Ces pratiques de détournement seraient également effectuées par certaines associations de bienfaisance. Celles-ci, font remarquer les sources du quotidien, diffusent des annonces pour collecter des dons sur les réseaux sociaux ou contactent directement des entreprises pour solliciter leur soutien. Mais une fois les aides collectées, des factures sont falsifiées pour les détourner. Ces associations, précisent les sources du quotidien, disposent de plusieurs comptes bancaires, ce qui leur permet de manipuler les factures des aides collectées.