L’inspection générale du ministère de l’Intérieur mène une enquête sur la circulation de fausses attestations administratives. Des documents suspects ont été retrouvés au sein des communes de Casablanca, de Kénitra, d’El Jadida, de Marrakech et de Meknès.
Ces fausses attestations sont vendues entre 1.000 et 4.000 dirhams. Elles servent à constituer des dossiers de crédits immobiliers garantis par l’Etat et destinés aux logements, les crédits Fogarim.
L’inspection générale de l’Intérieur a reçu des rapports spécifiant que ceux qui font commerce de ce genre de documents sont des moukadims qui utilisent leur prérogatives administratives.
Le journal Assabah dispose de la copie d’un document qui comprend de fausses informations sur l’emploi d’un jeune homme d'à peine 20 ans. Il y est dit qu’il était salarié alors, qu’en fait, il était encore lycéen.Le jeune homme a obtenu ce document pour une somme de 2.000 dirhams, à Casablanca, et l’a utilisé pour demander un prêt.
Les sources précisent que le nombre de fausses attestations de travail a augmenté, bénéficiant à des personnes qui travaillent dans le secteur informel. De nombreux jeunes profitent de même, ainsi, des prêts garantis par l’Etat, d'un montant de 200.000 dirhams.
