Un rapport élaboré par la Commission des secteurs sociaux à la première Chambre renferme de dangereux détails sur des menaces pesant sur la santé des citoyens marocains. Dans son édition de ce lundi 27 août, Al Akhbar affirme que des laboratoires pharmaceutiques internationaux ont utilisé les citoyens marocains comme cobayes pendant plus de 12 ans, sans contrôle du ministère de la Santé. Ce qui exige l’ouverture d’une enquête et la détermination des responsabilités, souligne le quotidien.
Al Akhbar souligne que ledit rapport renferme de fâcheuses données révélées, lors de la réunion tenue avant la clôture de la session du printemps, par la Commission des secteurs sociaux au Parlement, sous la présidence de la députée istiqlalienne Saïda Aït Bouali et en présence des membres de la Commission, des directeurs et des cadres du ministère de la Santé.Cette réunion avait été consacrée à l’examen du degré d’application de la loi 17-04 portant Code du médicament et de la pharmacie. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du contrôle des décrets d’application des lois pour garantir plus de crédibilité.
Le quotidien ajoute que la réunion de la Commission des secteurs sociaux a connu des débats houleux au sujet de la non-application de la loi 17-04 portant Code du médicament et de la pharmacie. Ses membres ont également évoqué la situation embarrassante du ministère de la Santé, le ministre Anas Doukali ayant retiré le décret relatif à la bioéquivalence des médicaments génériques pour le remplacer par un autre.
Al Akhbar précise que la Commission a formé une sous-commission pour suivre ce dossier et identifier les obstacles à l’application de cette loi publiée pourtant au Bulletin officiel depuis 12 ans.
