Le projet touristique “Agadir Land” tombe à l’eau

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Revue de presseKiosque360. Le projet touristique «Agadir Land», qui avait obtenu un accord de principe de la part des autorités locales d’Agadir, ne verra pas le jour, a annoncé la commission technique. Les promoteurs du projet, dont les travaux ont démarré à hauteur de 10%, crient au scandale.

Le 05/02/2017 à 23h59

Un projet touristique de pas moins de trois cent trente millions de dirhams d’investissements a été purement et simplement annulé.

Ce projet, «Agadir Land», devait s’étendre sur une superficie de trente-neuf hectares, du côté d’Agadir Oufella, et comprenait notamment des bâtiments touristiques, des parcs de jeux, un cinéma, des salles de jeux électroniques, un labyrinthe végétal, un aquaparc, un delphinarium et même un karting suspendu.

Ce projet, qui avait obtenu l’accord de principe de la wilaya d’Agadir, le Conseil de la ville, le Centre régional d’investissement et l’Agence urbaine de la ville, devait être concrétisé en 48 mois avec un investissement de 330 millions de dirhams.

Mais au moment où les travaux ont démarré à hauteur de 10%, les promoteurs du projet ont été surpris, jeudi dernier, par la décision de la commission technique compétente de suspendre les travaux, en leur signifiant que le projet est annulé.

«Nous voulons investir dans notre pays et créer des emplois. Nous ne comprenons pas pourquoi ils ont suspendu notre projet», a déclaré l’un des promoteurs de ce projet au quotidien Akhbar Al Youm, qui rapporte l’information dans son édition de ce lundi 6 février.

Et d’ajouter que les autorités avaient donné leur accord de principe et s’interrogent sur ce revirement au moment où trente millions de dirhams ont déjà été investis dans les travaux d’aménagement qui ont été réalisés jusqu’à présent.

Dans une déclaration au quotidien, Abdeltif Ouammou, membre de la Chambre des conseillers, a dénoncé «la décision d’arrêt du chantier après l’accord de principe et le démarrage des travaux d’aménagement, considérant que ce qui s’est passé porte atteinte à l’image du pays».

De son côté, le Conseil de la ville d’Agadir a rendu public un communiqué exprimant «son étonnement quant à l’attitude de certains partenaires qui avaient pourtant donné leur accord de principe lors de la réunion de la commission des dérogations».

Pour leur part, les promoteurs du projet qui s’interrogent aujourd’hui sur les causes de sa suspension, pourraient saisir la justice, conclut la publication.

Par Mohamed Younsi
Le 05/02/2017 à 23h59