Une professeure universitaire à Rabat a été victime d'un vol à main armée commis par deux individus cagoulés, en bas de son immeuble, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du lundi 13 avril. Vol, constitution de bande criminelle et séquestration, sont les trois chefs d'accusation retenus contre les prévenus. Ces derniers ont, semble t-il, préalablement planifié leur acte criminel avec l'aide du gardien de l'immeuble.
En effet, la professeure, après avoir garé sa voiture au sous-sol de son immeuble, reçoit un coup de fil de la part du gardien la prévenant qu'elle avait oublié d'éteindre ses phares. Lorsqu'elle descend rattraper son oubli, deux hommes cagoulés surgissent, la menacent avec une arme blanche, la ligotent et lui prennent les clés de son véhicule avant de prendre la fuite, la laissant allongée à même le sol.
L'enquête menée par les agents de police, qui se sont déplacés sur le lieu du crime, révèle l'implication du gardien de nuit dans cette affaire. Ce dernier remplaçait son père exceptionnellement ce soir-là. Mais c'est le père qui aurait lui même téléphoné à la victime lui demandant d'éteindre les phares de sa voiture... Plus étonnant encore, les deux criminels ont avoué leur vol et leur intention de revendre la voiture de luxe. Selon le quotidien arabophone, la victime a reconnu les deux malfrats. Le dossier a quant à lui été transféré à la chambre criminelle de la cour d'appel.
