"L'activité d'Uber Maroc à Casablanca est illégale", estime la wilaya du Grand Casablanca dans un communiqué relayé par la MAP. Uber "n'a fait la demande d'aucune licence régie par la loi", selon les termes des autorités. "L'activité d'Uber Maroc n'est pas autorisée et expose toutes les personnes qui y travaillent ainsi que les chauffeurs engagés dans le cadre de cette fonction à des punitions", précise la wilaya de Casablanca.
"Les autorités de la région de Casablanca entreprendront les démarches nécessaires afin de venir à bout de toutes les activités qui enfreignent les lois dans le secteur du transport.", avertit le communiqué.
Contactée par Le360, Meryem Belqziz, directrice générale d’Uber Maroc a refusé de livrer plus de détails à ce sujet, mais nous affirme néanmoins que «les sociétés de transport touristiques avec lesquelles nous travaillons ont des agréments, et transportent déjà des passagers en toute légalité au Maroc. Nous ne sommes qu’un intermédiaire qui met en relation clients et transporteurs. Tout ce que je peux vous dire c’est que nous n’avons à ce jour reçu aucune notification nous informant de l’interdictions de nos activités ».
Lancée le 21 juillet à Casablanca, la société américaine de service de transport, Uber, a installé dans un premier temps, un service restreint, dans le cadre d'une période de test.
Le lancement officiel devait se faire donc dans quelques mois. Uber est une plateforme de transport qui permet à ses usagers de commander un chauffeur privé qui n'est pas soumis à une obligation de licence, via son application sur smartphone. Avec quelques clics, l'application localise le client et lui attribue le chauffeur le plus proche de son emplacement. Le déplacement de celui-ci peut en outre être suivi grâce à une carte Google Maps. Le paiement se fait quant à lui par carte bancaire.
