Le torchon brûle entre les fonctionnaires de l’Education nationale et Saïd Amzazi, le ministre de tutelle. La décision du ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur, datée du 20 juillet et portant annulation de la promotion à l’ancienneté, a eu l’effet d’une bombe quelques jours seulement après la fin de l’année scolaire, rapporte Al Akhbar dans son édition de ce jeudi 26 juillet.
Cette décision a suscité l’ire des enseignants qui estiment qu’il s’agit là d’une nouvelle tentative du gouvernement de supprimer ce qui reste des maigres acquis des fonctionnaires de l’Education nationale en attendant d’annuler les autres formes de promotion, écrit Al Akhbar.
Le quotidien ajoute que des sources syndicales ont indiqué que la direction des ressources humaines avait effectivement pris des mesures pour annuler la promotion par ancienneté. Les mêmes sources expliquent que cette décision privera des milliers d’enseignants de cette forme d’avancement maintenue même durant les années marquées par des difficultés économiques. Et de souligner l’intention du corps enseignant de faire face à toutes les tentatives de toucher à ses acquis.
Les mêmes sources ont appelé le gouvernement à adopter des statuts équitables pour les catégories des fonctionnaires de l’Education nationale, d’intégrer les professeurs recrutés faisant partie des promotions de 2016-2017 et 2018, et de renoncer définitivement au recrutement par contrat.