La British International School n'ouvrira pas ses portes pour l'année scolaire 2016/2017

La «British International School Casablanca» est encore un projet sur maquette.

La «British International School Casablanca» est encore un projet sur maquette. . DR

Quelques jours après la publication d'un communiqué de l'Education nationale annonçant qu'aucune école n'est autorisée à dispenser un programme de formation en anglais, la British International School de Casa annonce le report de son démarrage qui était initialement prévu à la rentrée prochaine.

Le 24/06/2016 à 10h53

Comme il fallait s’y attendre, la British International School va reporter l’ouverture officielle de son campus à Casablanca et qui était prévue pour cette saison 2016/2017.

Pour rappel, courant cette semaine, un communiqué du ministère de l’Education est venu surprendre tout le monde en annonçant qu’aucun établissement privé n'était à ce jour autorisé à dispenser un programme d’enseignement anglais.

Pourtant, la British International School avait déjà annoncé l’ouverture de son campus à la prochaine rentrée.

Bien que le lien entre le communiqué du ministère et la décision du report semble évident, la direction de l’école justifie l'ajournement de l'ouverture par «des retards dans la réalisation de certains bâtiments techniques rendus obligatoires par les normes strictes du British National Curriculum».

Selon la même source, l’avancement des travaux de construction du campus était de 70% au 15 juin courant, un niveau qui n’aurait pas satisfait la direction.

Du coup, l’ouverture est reportée à la saison 2017/2018.

Le hic dans l’histoire est que des parents avaient déjà inscrit leurs enfants pour la prochaine rentrée ou ont déjà manifesté de l’intérêt pour le faire.

La direction de l’école assure qu’ils ont été notifiés et qu’ils «ont salué la probité de cette initiative qui vise prioritairement à préserver l’intérêt des élèves», mais il n’est pas étonnant que des parents soient réellement mécontents, surtout avec les multiplications des cas d’écoles qui entament l’inscription des élèves alors qu'elles n’ont parfois même pas les autorisations necessaires.

Par Younès Tantaoui
Le 24/06/2016 à 10h53