Kidnapping et séquestration: sept individus arrêtés à Casablanca, dont un policier

Le siège de la BNPJ.

Le siège de la BNPJ. . Adil Gadrouz

La BNPJ, sur la base d’informations précises fournies par la DGST, a arrêté à Casablanca hier, mardi 18 janvier, sept individus pour des actes de kidnapping et de séquestration. Parmi les prévenus, un gardien de la paix qui travaille à la préfecture de police de la métropole.

Le 19/01/2022 à 10h47

Selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), il s’agirait d’un réseau composé de sept individus dont un gardien de la paix et une personne recherchée au niveau national.

La DGSN indique aussi que sur la base d’informations précises réunies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), la BNPJ a pu intervenir au moment précis où les membres de ce réseau avaient tendu un piège à un individu qui se livre, de manière illégale, à des opérations de change, domicilié à Dar Bouazza.

L'homme, qui se livrait donc à un trafic de conversion de devises étrangères, avait cru à une opportunité de nouveaux gains, en bitcoins. Attiré par ce qui était en fait un piège, l'homme s'est retrouvé chez lui devant cinq individus, qui se sont présentés comme étant des policiers, et qui se sont ensuite livrés à ce qui est, en fait, un chantage.

Les cinq larrons ont, au moment de leur mise en scène, été interpellés en flagrant délit par des policiers en charge de cette enquête, alors qu'ils faisaient mine de mener une perquisition au domicile même de la victime, à Dar Bouazza.

Une perquisition, menée par les policiers qui ont interpellé les suspects, a permis de saisir plus de 18 millions de dirhams, des téléphones portables, une moto ainsi de quatre voitures, dont ils ont découvert dans l'une des couteaux ainsi que des gants qui auraient pu servir à des fins criminelles.

Les cinq prévenus ont été placés en détention, de même qu'un frère du policier et sa fiancée, sous la supervision du parquet compétent. L'enquête suit son cours.

Par Rahim Sefrioui
Le 19/01/2022 à 10h47