Le procureur général du roi près la Cour d’appel de Kénitra a chargé, le samedi 24 août, la brigade criminelle de la police judiciaire d’ouvrir un enquête sur l’incendie qui s’est déclaré, le même jour, dans la Joutia de Ben Abbad 2.
Selon un bilan provisoire, le feu qui s’est propagé dans le marché a détruit 150 magasins de vente de vêtements usagés, provoquant d’importants dégâts matériels, rapporte Al Akhbar du lundi 26 août.
Les autorités locales indiquent qu’une unité des forces armées royales (FAR) s’est jointe aux sapeurs-pompiers pour éteindre le feu. Aussitôt informés, les autorités de la préfecture, en coordination avec la wilaya de la sûreté et la brigade régionale de la gendarmerie royale, ont déclaré l’état d’alerte maximale et se sont rendues sur les lieux de l’incendie.
Les sapeurs-pompiers ont été les premiers à intervenir et furent suivis par une unité des FAR qui a déployé des moyens logistiques développés pour procéder à l’extinction de l’incendie. Ils ont pu le circonscrire après de gros efforts et de longues heures, sachant que ce marché se trouve à côté de quartiers résidentiels et d’une caserne militaire.
Incommodés par les fumées du feu, plusieurs habitants ont fui leurs maisons.
Les services de sécurité ont bouclé le périmètre de l’incendie et ont interdit la circulation dans toutes les directions qui mènent à la joutya Ben Abbad.
Le trafic des trains a connu quelques perturbations car la voie ferrée se trouve à quelques mètres du lieu de l’incendie. La fumée a ainsi réduit la visibilité aux différents trains en provenance de Fès, de Tanger et d’Oujda à destination de Rabat, Casablanca et Marrakech, les obligeant à s’arrêter. Il en est de même pour les trains en provenance de Casablanca et Rabat, qui se dirigeaient vers Fès et Tanger. Certains passagers ont dû recourir aux autocars pour rejoindre leur destination.