Mieux vaut prévenir que guérir en intervenant avec les moyens du bord. C’est la leçon que semblent avoir retenue les autorités de Casablanca suite aux dernières inondations qui ont frappé une grande partie du Maroc et, notamment, le sud-est du pays où l'on déplore une quarantaine de morts. Dans sa livraison de ce jeudi 11 décembre, Al Massae affirme que les autorités de la Métropole sont sur le qui-vive en prévision de fortes pluies attendues ce week-end. Dans un effort d’anticipation, explique le quotidien, les autorités ont mis en place un comité de vigilance pour pouvoir coordonner toutes les éventuelles interventions et éviter les dégâts que pourraient causer les fortes précipitations.
Ce comité de vigilance a été mis en place sur la base des données recueillies auprès de la Météorologie nationale. D’ailleurs, Houssine Bouabed, responsable de la communication à la Météorologie nationale, a déclaré à Al Massae que d’importantes précipitations étaient attendues dans le nord-ouest du pays et notamment entre Tanger et El-Jadida. Al Massae affirme que la Météorologie nationale s’apprête à émettre, dès aujourd’hui jeudi 11 décembre, des bulletins d’alerte pour que les citoyens résidant sur cet axe, ainsi que les autorités concernées, puissent prendre les précautions nécessaires en cas de fortes averses.
Eviter le remake de novembre 2010Concernant les mesures préventives prises par les autorités casablancaises, la préfecture de police de la Métropole entre également en jeu. Selon les déclarations de responsables sécuritaires casablancais, les éléments de la DGSN (Direction générale de la sûreté nationale) seront mobilisés en cas de besoin. En plus d'un travail de veille qu'ils auront à effectuer pour signaler tout dysfonctionnement dans l’évacuation des eaux pluviales, les agents de la circulation sont désormais appelés à commencer leur service à 6h30 au lieu de 7 h du matin. D’ailleurs, la police de la Métropole vient d’effectuer un stage intensif en matière de gestion des intempéries, encadrée en cela par des experts de la Protection civile. La hantise des autorités de Casablanca est de voir se répéter le scénario de novembre 2010, quand une bonne partie de la ville avait fait les frais de fortes averses et qu’il avait fallu plusieurs jours pour que la vie reprenne son cours normal.
