Le mystère plane encore sur les bijoux de la première victime du Covid-19 au Maroc. Alors que le parquet général avait ouvert une enquête sur leur disparition, sa fille révèle que l’affaire n’a pas bougé d’un iota, assurant qu’elle n’a pas reçu les pièces disparues dans un contexte ambigu.
Dans sa livraison du 6 juillet, le quotidien Al Massae rappelle que le ministère public est entré en ligne, lorsqu’un an après le décès de la première victime de la pandémie du Covid-19 au Maroc, sa famille a déposé une plainte, suite à la disparition des bijoux qu’elle portait lorsqu’elle a été hospitalisée au Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd de Casablanca.
La fille de la défunte explique ainsi que le parquet général a chargé la brigade judiciaire d'enquêter sur la mystérieuse disparition des bijoux. Elle affirme aussi que le Centre hospitalier universitaire(CHU) Ibn Rochd a refusé de donner les bijoux de la victime à sa famille.
Dans sa plainte déposée auprès du parquet général, la fille rappelle que sa mère, Mahjouba Sedassi, est décédée des suites de sa contamination au Covid-19, le 10 mars 2020. Elle accuse une des employés du CHU Ibn Rochd d’avoir volé les bijoux de sa mère d’une valeur de 7100 dirhams: un bracelet en or estimé à 4700 dirhams, des boucles d’oreilles et des bagues d'une valeur de 3200 dirhams.
La plaignante assure qu’elle a demandé aux responsables du CHU Ibn Rochd de Casablanca de récupérer les affaires de sa mère à plusieurs reprises, en vain. Elle dit aussi avoir refusé de récupérer une partie des bijoux, arguant qu’elle souhaite retrouver la totalité des objets disparus. Ce que la responsable du CHU, mentionnée dans la plainte, a refusé de faire. Pour l’heure, la fille de la défunte attend toujours l'aboutissement de la plainte.