L'élu de la commune d'Imzouren et son amant, un étudiant, condamnés à trois ans de prison pour pratique homosexuelle par le tribunal de première instance d'Al Hoceïma au terme d'un procès éclair ont vu leur peine allégée à respectivement un an et six mois ferme, rapporte l'AFP. Ils avaient été arrêtés à bord d'une voiture du conseil municipal. Le secrétaire général de l'ARDH, Chakib Alkhayari, estime que ce jugement, "même allégé, reste sévère", considérant la criminalisation de l'homosexualité "comme une forme de discrimination". Au Maroc, les homosexuels encourent des peines pouvant aller jusqu'à trois ans de prison en vertu de l'article 489 du code pénal. Selon un sondage de l'institut TNS publié par Telquel en novembre, plus de 8 Marocains sur 10 se disent "pas du tout favorables à la tolérance envers l'homosexualité", contre 11% seulement "favorables".
Par Le360
Le 31/12/2014 à 11h30