Dimanche dernier, la Gendarmerie royale de Had Soualem, petite localité située à 30 km au sud de Casablanca, a remis deux élèves en état d’arrestation au procureur du Roi près la Cour d’appel de Settat. Ils sont accusés de coups et blessures ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner.Selon le quotidien Al Massae de ce mardi 23 février, un élève de 17 ans a en effet été, vendredi dernier, mortellement agressé par deux de ses camarades, à la sortie des cours. Mobile du crime: un téléphone portable qu'ils voulaient lui voler et qu’il n’avait pourtant pas sur lui au moment des faits.
Le drame a eu lieu non loin de l’établissement scolaire «Oulad Hriz», où sont inscrits ces élèves. C’est en rentrant chez lui que le jeune élève a été abordé par ses deux camarades qui, ne se voyant pas remettre le portable qu’ils exigeaient, en sont venus aux mains avec la victime. Face à sa farouche résistance, et bien qu’il ait affirmé avoir confié son portable à un ami, ses agresseurs lui ont assené plusieurs coups de couteau au thorax, le tuant sur le coup.
Alertée, la police judiciaire s’est rendue sur les lieux pour faire les premiers constats de rigueur et évacuer le corps de la victime vers le centre de médecine légale d’Errahma, à Casablanca, pour autopsie, avant d’ouvrir une enquête sous la supervision du parquet général de Settat.
Sans préciser si les auteurs de ce crime, qualifié d'"involontaire", sont encore mineurs ou pas, le journal souligne que les accusés ont été déférés devant le procureur du Roi près la Cour d’appel de Settat, afin que la justice statue sur les chefs d'accusation pour lesquels ils sont poursuivis.
