Selon Al Akhbar, qui relate l’affaire dans son édition de ce mardi 12 avril, tout a commencé lorsque le patron de la police de Fnideq a été alerté quant à la présence de quatre étrangers qui distribuaient, samedi soir, des habits mais aussi des produits alimentaires aux enfants SDF.
Les enquêteurs de la police judiciaire n’ont pas tardé à se déplacer pour en avoir le cœur net. Et, effectivement, affirme le journal, certains des produits distribués aux enfants étaient périmés.
Les quatre étrangers, des retraités, ont expliqué aux enquêteurs qu’ils avaient acquis lesdits produits chez un commerçant de Sebta et qu’ils n’avaient pas fait attention à la date de péremption de la marchandise.Al Akhbar affirme qu’après avoir eu la certitude qu’ils avaient agi de bonne foi et qu’ils n’avaient nullement eu l’intention de nuire, les quatre étrangers ont été relaxés.Les enquêteurs se sont limités à relever leur identité avant de clore le dossier.
Al Ahdath, qui s’intéresse au même sujet, apporte d’autres éléments. Cette publication casablancaise précise qu’il s’agit de quatre femmes agissant au nom d’une ONG qui s’intéresse au sort des enfants abandonnés.
Pour revenir à Al Akhbar, ce journal explique que le phénomène des enfants SDF à Bab Sebta est devenu très inquiétant, d'autant que ces enfants sont exposés à tous les dangers possibles dans cette zone de transit.