Etudiants marocains d’Ukraine: de nombreux dossiers d’équivalence en suspens

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Revue de presseSeuls 22% des dossiers d’équivalence déposés par les étudiants marocains d’Ukraine ont été traités. Le département de tutelle a promis le réglement du litige avant la fin de l’année en cours. Cette revue de presse est tirée d’un article d’Al Ahdath Al Maghribiya.

Le 10/10/2024 à 20h03

Sur 1.162 dossiers d’équivalence déposés par les étudiants marocains revenus d’Ukraine, seuls 248 ont été traités depuis 2023, c’est-à-dire une proportion de 22%. C’est ce que rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du vendredi 11 octobre.

Ce chiffre, ajoute la même source, a été communiqué lors de la récente réunion qui s’est tenue entre l’Association des parents des étudiants marocains en Ukraine et le directeur de l’équivalence au département de tutelle. Ce dernier a néanmoins tenté de rassurer les parents, en insistant sur le règlement des dossiers en suspens avant la fin de l’année en cours.

Toujours d’après Al Ahdath Al Maghribia, les examens prévus pour les étudiants de médecine dentaire n’auront pas de caractère éliminatoire et devraient avoir lieu à distance. Ceux qui ne réussiront pas ce test devraient bénéficier de mesures actuellement soumises à des commissions scientifiques pour approbation. 

Comme le rapporte également Al Ahdath Al Maghribia, les parents des étudiants marocains en Ukraine avait déjà rencontré son ambassadeur dans le royaume, qui avait assuré que son pays allait créer une entité spécialement dédiée à l’accompagnement de ces étudiants et à la résolution de leurs problèmes. Cette décision visait à résoudre les nuisances causées par les intermédiaires qui promettent parfois monts et merveilles aux étudiants.

Sur le même sujet, ajoute le quotidien, le diplomate aurait rappelé que des étudiants ne se sont pas présentés aux examens Kroc 1 et Kroc 2 alors qu’ils avaient bien reçu leur convocation. Il a aussi noté que la volonté des facultés d’aider les étudiants se heurte parfois à un déficit de communication ou à une incompréhension, ce que le diplomate promet d’améliorer.

Par Fayza Senhaji
Le 10/10/2024 à 20h03