Etude: les détenus marocains favorables aux peines alternatives

Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Ils préfèrent nettoyer les rues que de rester cloîtrés en prison. Selon une étude réalisée par l’Organisation internationale de la réforme pénale, la majorité écrasante des détenus marocains souhaiterait servir la communauté, plutôt que de subir des peines privatives.

Le 24/05/2016 à 20h57

Une étude réalisée par l’Organisation internationale de la réforme pénale vient de dévoiler que 96% des détenus marocains préfèrent rendre service à la communauté plutôt que de rester cloîtrés dans leur cellule, rapporte le journal Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce mercredi 25 mai. Ces données sont dévoilées dans un contexte de durcissement de la politique pénale, marquée par des peines privatives de liberté considérées comme abusives. Ce qui cause, d'ailleurs, un encombrement au sein des établissements pénitentiaires et une détérioration des conditions de vie dans les prisons, souligne le journal. Selon cette étude rapportée par le quotidien, les peines alternatives ont été favorablement accueillies par la majorité des détenus, notamment ceux issus de classes moyennes ou aisées, alors que 7% des détenus, présentés comme étant sans revenu aucun, se sont opposés à cette alternative, préférant purger leur peine au sein de l’établissement pénitentiaire.

Par Mustapha Nouri
Le 24/05/2016 à 20h57