D.F, un Marocain de 37 ans a été arrêté par la police à Soria en Espagne pour le meurtre présumé de son épouse, R.N, une Marocaine de 36 ans, décédée lundi soir, selon les médias espagnols. La dépouille de la victime, mère d'un nourrisson de deux mois, portait des traces de violences sur le visage, la tête, les bras et avait une lèvre fendue.
Le mari avait déclaré à la police que sa femme était tombée dans la salle de bain. Mais le légiste a établi un décalage entre l'heure de l'appel et l'heure de la mort. Un retard justifié par le prévenu par son absence du domicile conjugal au moment de la chute. Cette constatation n'est cependant pas le seul élément accablant pour l'époux. Le frère de la victime, également présent au moment de la levée du corps, a accusé son beau-frère d'avoir exposé sa soeur à des mauvais traitements à d'autres occasions.
La culpabilité de l'époux reste également évidente pour deux des amies de la défunte qui ont déclaré qu'elle était victime de violences de la part de son mari et qu'elles l'ont croisée avec des hématomes sur le visage, un mois auparavant.Les deux amies de la victimes ont participé, mardi, à un rassemblement à l'appel de l'association féminine Antigona pour condamner la mort suspecte de la jeune mère victime de violences domestiques. Manifestation à laquelle ont pris part trois cents personnes.