Le ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) vient de lancer une nouvelle version du service national de permutation électronique et de traitement des demandes de mutation. Selon le quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son édition du lundi 2 octobre, cette initiative intervient suite aux tensions qu'a créé, entre le ministère et les syndicats, le dernier mouvement de mutation des enseignants.
L’opération du service national de permutation électronique vise à faciliter la procédure de mutation. Elle a aussi pour objectif de permettre une stabilité et de garantir la transparence et l'égalité des chances. Moins d’une année après la mise en œuvre de ce service, le ministère vient donc d’en améliorer les procédures et les conditions.
Ainsi, affirme le journal, le ministre Mohamed Hassad a adressé, récemment, une circulaire aux académies régionales, afin de de leur demander de faciliter les procédures aux enseignants n’ayant pas bénéficié du grand mouvement de mutation qui a touché plus de 30.000 personnes. Ce, bien sûr, en veillant à ce que le cours normal des études ne soit pas affecté par cette mesure.
Cette opération, qui démarre jeudi prochain, est ouverte aux enseignants ayant accompli au moins une année de service à fin décembre prochain et à ceux qui seront à plus de trois ans de la retraite à compter du 31 août prochain. Le candidat peut choisir entre une à cinq communes. La priorité, précise le ministre, sera donnée aux enseignants souhaitant bénéficier du regroupement familial et à ceux ayant déjà accompli plus de 20 ans de service.
Cela dit, affirme le journal, les enseignants ayant déjà bénéficié des dernières mutations seront exclus de cette opération. En parallèle, le ministère a décidé d'organiser une troisième opération en traitant les demandes de mutation pour raisons médicales. Est éligible à cette opération tout fonctionnaire disposant d'un dossier médial appuyé d'un rapport de la Commission médicale provinciale ou régionale. Ce rapport doit confirmer que le demandeur est atteint d'une maladie grave, incurable ou chronique nécessitant un suivi médical auprès d'un centre hospitalier.
Sont également concernés par cette dernière opération, et c’est une nouveauté apportée par la dernière circulaire de Hassad, les enseignants dont le conjoint ou l’un des enfants souffre de l'une des affections précitées. Les dossiers remplissant les conditions requises seront soumis à la commission médicale relevant du ministère de la Santé, pour examen.