Une rentrée scolaire pas comme les autres. C’est en tout cas ce qu’auront constaté les parents qui ont eu l’occasion d’accompagner, en ce mémorable lundi 8 septembre, leurs enfants à l’école. La présence d’une catégorie d’élèves peu ordinaires ne les aura certainement pas laissés indifférents, d’autant moins que ces "intrus" vont devoir partager, cette année, le même banc d’école que les petits écoliers en culottes courtes! Eux, ce sont des adultes qui n’ont pas eu leur Certificat d’études primaires et vont devoir repasser par l’école et décrocher ce précieux CEP pour pouvoir se présenter aux élections municipales de 2015, relève Al Massae dans son édition du mardi 9 septembre. "Il semble que des figures politiques aient entamé les préparatifs aux municipales bien avant que Benkirane n’ait lancé ses concertations avec les partis politiques", constate le quotidien arabophone, en révélant que nombre de candidats se sont empressés de s’inscrire dans les écoles primaires afin d’obtenir ce très, très, cher CEP. "Des écoles, dissiminées à travers les différentes régions du royaume, ont enregistré pas moins de 30 demandes d’inscription au 6ème niveau scolaire sanctionnant la fin des études primaires", dévoile la publication, qui fait état des "craintes" des établissements scolaires de voir des politiques user et abuser de leur pouvoir pour décrocher le CEP tant rêvé sans avoir à assister aux cours que suivent leurs collègues pas plus hauts que trois pommes! Et d’ajouter que, face à ces craintes, le ministère de l’Education nationale a promis de faire preuve de fermeté à l’égard de quiconque oserait sécher les cours. "Le ministère de tutelle a promis une tolérance zéro vis-à-vis de ceux qui se permettraient de faire l’école buissonnière et s’est engagé à exiger présence, soumission aux épreuves de la surveillance continue et aux examens de fin d’année", dévoile Al Massae, en annonçant la diffusion prochaine d’une circulaire appelant les directeurs des établissements scolaires à la fermeté à l’égard des politiques inscrits.
Précampagne électorale
La majorité des partis politiques se lancent dans une campagne prématurée à Tanger, en perspective des municipales de 2015, relève Al Akhbar dans sa livraison de ce mardi 9 septembre. Cette nouvelle, parue en Une, fait état de "manœuvres conjointes entre le PJD et le RNI afin de réduire l’influence du PAM, et plus particulièrement celle du président de la ville de Tanger, Fouad Al Omari. A en croire Al Akhbar, ces manœuvres seraient conduites par le coordinateur régional du RNI, Mohamed Bouhriz, et le responsable provincial du PJD, Abdellatif Berroho. Motif déclaré: les visites effectuées par le maire PAMiste sur des chantiers initiés par le Conseil de la ville du détroit qui auraient été exploitées par El Omari à des fins électorales. Toujours selon Al Akhbar, qui dit se baser sur des sources partisanes, le PJD et le RNI -deux principales composantes de l’actuelle majorité- seraient tombés d’accord pour faire front commun contre le PAM. D’entrée, cela sent le soufre. Quant aux idées… Causes toujours, tu nous intéresses!
