Le cadavre d’un jeune homme a été retrouvé, très tôt dans la matinée du mardi 8 mars courant sur la route côtière de Sidi Bouzid. Le cadavre du jeune homme, un employé de l’OCP, laissait apparaître des traces de violence, notamment au niveau du crâne et de la jambe. C’est ce que rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, dans son édition de ce week-end des 12 et 13 mars.
D’après le journal, tout portait à croire qu’il s’agissait d’un accident de la route, mais les agents de la gendarmerie royale ont eu des soupçons, surtout après avoir découvert non loin du corps une barre de fer. Il était clair alors pour les enquêteurs qu’il s’agissait d’un meurtre avec l’intention de brouiller les pistes.
Al Ahdath Al Maghribia rapporte que le cadavre de la victime a été transporté à la morgue pour une autopsie, qui permettrait de révéler plus d’éléments sur les conditions de la mort du jeune homme.
Le jour même, la gendarmerie royale est informée qu’une voiture de marque Citroën a été retrouvée sur la route de Sidi Bouzid suite à un accident. Grâce à la coordination entre la gendarmerie royale et les membres du service des accidents de la route, relevant de la sûreté provinciale d’El Jadida, le conducteur de la voiture accidentée est identifié et arrêté.
Selon les sources du journal, lors de l’interrogatoire, le conducteur a avoué que le cadavre retrouvé sur la route est celui de son ami qu’il avait assassiné au terme d’une soirée arrosée. Les deux hommes se sont d’abord disputés, puis l’un d’eux a décidé de partir à pied. Il a parcouru près de trois kilomètres avant d’être rattrapé par l’autre.
Le conducteur de la voiture a utilisé la barre de fer pour tuer sa victime avant de prendre la fuite vers El Jadida, laissant le cadavre de son ami derrière lui. Mais l’assassin a eu un accident de la route par la suite. Chose qui a permis à la gendarmerie royale de démêler les dessous de cette sordide affaire.