L’affaire remonte à la mi-janvier lorsqu’une jeune fille a déposé plainte à la brigade de la gendarmerie royale d’Azemmour, dans la région d’El Jadida, accusant un jeune homme, âgé de 23 ans, de l’avoir violée sous la menace d’une arme blanche.
Convoqué, l’accusé a déclaré aux enquêteurs que la victime était sa fiancée et qu’elle sortait avec lui de son plein gré et sans aucune contrainte. Chose que la victime a niée dans ses déclarations, affirmant cependant que le mis en cause s’était effectivement présenté chez ses parents pour demander sa main. Mais lorsqu’elle a refusé, il l'a menacée de représailles, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce jeudi 11 février.
Les jours passaient, les semaines se suivaient, mais l’accusé guettait toujours la naïve jeune fille. La nuit du 11 janvier dernier, il l’a ainsi surprise dans sa chambre, armé d'un grand coutelas. Durant toute la nuit, il a abusé d’elle, sans scrupule ni pitié. Et, vers 4h du matin, il a quitté les lieux, en menaçant encore sa victime de s'en prendre à elle au cas où elle irait rapporter ce qui s'était passé.
La victime, traumatisée, ne savait quelle attitude adopter. Mais quelques jours après les faits, le jeune criminel a tenté de récidiver. Chose qui a poussé la victime à tout déballer à son frère qui venait de rentrer d’El Jadida. Le lendemain, celui-ci a accompagné sa sœur chez les gendarmes d’Azemmour pour déposer plainte.
Lors du procès, le jeune criminel a nié catégoriquement les faits retenus contre lui, mais la Cour l’a confronté aux déclarations de la victime et l’a condamné à cinq ans de réclusion criminelle.
