Quand vous inscrivez votre enfant dans un établissement scolaire privé, on vous demande parfois des frais exorbitants pour les assurances. Sauf que vous payez plus, bien plus qu’il n'en faut.Assabah, dans son édition de ce vendredi 5 octobre, rapporte que la loi 66-00 relative aux établissements scolaires privés fait obligation à ces derniers de dévoiler la ventilation de tous les frais, y compris ceux de l’assurance scolaire.Car, explique le journal, même si la loi reste très vague quant au montant de cette assurance, vous avez le droit de savoir combien vous devez payer pour votre enfant et ce à quoi vous pourrez avoir droit en cas d’accident, par exemple.
Les parents doivent savoir que ladite assurance doit être nominative, c’est-à-dire au nom de l’élève dont les parents, en cas d’accident, pourront demander des comptes à la maison d’assurance. Or, généralement, cette assurance est souscrite au nom de l’établissement scolaire.Assabah, qui recourt aux explications d’un spécialiste, indique qu'en cas d’accident, les parents, en tant que tuteurs, ne peuvent avoir droit qu’à des remboursements ne dépassant pas les 500 dirhams en frais d’hospitalisation et de médicaments.Le spécialiste explique à Assabah que, généralement, les établissements scolaires souscrivent à des assurances de groupe qui coûtent 7 dirhams par élève. Et encore.Parfois, ils prennent une police d’assurance pour un nombre réduit d’élèves, en vue de faire plus de marge.
Le quotidien précise encore que, quand on souscrit à une police d’assurance de 150 dirhams, les remboursements en cas d’accident peuvent aller au-delà de 10.000 dirhams.Tout cela, les parents ne le savent pas, par ignorance de la loi et, surtout, de l’Article 10 de la loi 66-00.
Pour ce qui est des élèves utilisant le transport scolaire, c’est une autre paire de manche. Les tarifs pratiqués varient, en principe, entre 18 et 30 dirhams par élève. Mais la plupart des écoles n’assurent pas tous leurs élèves, se jouant ainsi de la loi et de la vie des enfants dont ils sont responsables.Il vaut donc mieux connaître ses droits. Et prendre son courage à deux mains pour les défendre.