Chaque année, c'est la même rengaine. A l'approche des festivités de l'Achoura, la ville de Casablanca se transforme en un véritale champ de bataille. Les jeunes des quartiers entrent dans une sorte de compétition où celui qui gagne est celui dont le pétard aura produit le son le plus effrayant.
Ces pétards aux surnoms étranges, extrêmement dangereux et nocifs pour la santé, sont officiellement interdits mais continuent néanmoins à être commercialisés dans des hangars clandestins ou sur les toits des immeubles de plusieurs quartiers de la métropole. A Derb Sultan, Derb Ghellef, et Derb Omar, ces pétards sont vendus à des pris accessibles: "Nehla" à 15 dirhams, "Parachute" à 40 dirhams, et Daech à 90 dirhams.
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