Des Marocaines dans le classement des femmes arabes les plus influentes

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Dans le dernier classement des cent femmes arabes les plus puissantes réalisé par le site Arabian business, le quatuor Akhennouch, Mernissi, Ziri et El Ouafi truste des places très honorables. Les détails.

Le 23/03/2015 à 19h12

Contrairement aux idées reçues, le pouvoir se conjugue de plus en plus au féminin dans les pays arabes. Le classement des cent femmes les plus influentes, établi par l’hebdomadaire économique émirati Arabian Business, brosse le portrait de femmes arabes aux parcours inspirants. Elles sont businesswomen, journalistes, artistes, femmes politiques, ou entrepreneuses et ont réussi à s’affranchir des préjugés. Ce classement, qui entend démonter des stéréotypes réducteurs et éliminer l’étiquette trop souvent attribuée aux femmes arabes, rend hommage à toutes celles qui sont sources d’inspiration pour les générations futures à travers le rôle qu’elles jouent dans la transformation du paysage politico-économique. Trois critères sont examinés en priorité: le mérite intellectuel, les capacités en termes de leadership et le pouvoir des réalisations à impacter la société.Pour la cinquième année consécutive, le classement est dominé par Sheikha Lubna Al Qasimi, la ministre émiratie du Commerce extérieur, talonnée de près par la militante libanaise, Amal Clooney, tandis que l’activiste et avocate saoudienne, Loujain Al Hathloul, clôt le podium.

Côté marocain, Salwa Akhennouch, la reine des franchises, directrice générale et fondatrice de Aksal Group, leader marocain dans les domaines du retail et du luxe, s’est classée à la huitième place. Rappelons qu'elle figure, par ailleurs, au 18ème rang au classement Forbes des femmes arabes les plus puissantes. Maha Lazir, figure éminente de la lutte contre les disparités éducatives et fondatrice de l’association Teach4Morocco, à l’origine d’une initiative de construction d’écoles dans le Moyen Atlas, figure, elle, au 27ème rang. Fatima Mernissi, l’une des rares intellectuelles arabes capables d’aborder le paysage féminin, multiple, pluriel, contrastant sans sombrer dans le lieu commun, figure à la 81ème place du classement grâce à ses ouvrages d’une profonde minutie. Enfin, la scientifique Ismahane El Ouafi, la directrice générale du Centre international d’agriculture bio-saline, est classée 91ème pour ses recherches dans le domaine agricole.

Par Ouardigh Rahmouna
Le 23/03/2015 à 19h12