Les circonstances du décès du jeune copilote, Mohamed Assabbane, mort le 23 juin, à Casablanca, commence déjà à faire polémique. Il subsiste en effet des interrogations sur la célérité de l'intervention des services médicaux ou encore sur l'équipement de l'ambulance l'ayant évacué.
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Du côté du transporteur aérien, la Royal Air Maroc, compagnie pour le compte de laquelle travaillait Mohamed Assabbane, la réponse est sans appel: «tout ce que l’on sait, c’est qu'il est décédé des suites d'une crise cardiaque!». On n'en saura pas plus.
Que s’est-il réellement passé?Selon un document faisant foi de rapport de situation, dont le360 a eu connaissance, un appel a été passé à la station de services de l’aéroport Mohammed V. La communication indiquait la nécessité de porter secours à une personne à bord de l’AT 276 en partance pour Beyrouth.
Selon les mêmes sources, il se trouve que l’équipe médicale urgentiste est montée à bord à 10h45. Des témoins affirment qu’elle se composait d’un médecin urgentiste et de deux infirmières.
Après examen des symptômes, le staff médical a procédé à la stabilisation de l’état du copilote, en injectant notamment une substance pour éradiquer l’hypotension.
Il a été par la suite évacué à la clinique Avicenne à Casablanca, malheureusement le décès a été constaté à 11h45.
Quelques éléments de réponseLe360 a réussi à se procurer des photos "volées" de l’ambulance ayant transporté le copilote. Et il se trouve que le véhicule est médicalisé, balayant ainsi l’hypothèse de l’absence d’équipement médical.
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L’autre question à laquelle nous attendons les réponses, consiste à savoir si la RAM procède à des visites médicales de son personnel navigant. Si tel est le cas, que dit l’expertise sur le cas de Mohamed Assabbane? Car de source médicale, il semble que des antécédents médicaux auraient favorisé le déclanchement de cet arrêt cardiaque. De plus, on ignore jusqu'à présent, si le corps du défunt a fait l'objet d'une autoposie.
Au moment où nous mettons en ligne, l'association marocaine des pilotes de ligne a convoqué ses membres pour une réunion de crise. Ils ne peuvent ainsi répondre à aucune de nos questions, notamment celles qui concernent la procédure en matière d'examens médicaux du staff navigant de la RAM.Affaire à suivre...
