Cybersexe: Les goûts bizarres des Marocains

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Revue de presseKiosque360. Le cybersexe. Un fantasme, une expérience puis une habitude... Des scènes pornographiques les plus banales aux séquences les plus morbides, les Marocains seraient de gros consommateurs de sexe virtuel.

Le 29/11/2014 à 00h50

Dans son édition de ce week-end, Assabah consacre 4 pages au rapport des Marocains au cybersexe. Selon le quotidien, les chiffres relatifs à cette tendance sont choquants. Les Marocains ne figurent pas seulement parmi les pays gros consommateurs de pornographie sur internet mais ils se démarquent aussi, selon certaines études, par les genres pornographiques qu’ils préfèrent. D’après les mots-clés que recherchent nos compatriotes addicts au cybersexe, ressort en premier lieu des scènes hot mettant en scène des acteurs arabes. En deuxième lieu, ils recherchent des scènes pornographiques où les protagonistes sont marocains. «Anorexique» est le mot-clé qui vient en troisième position des recherches : les Marocains seraient séduits par les images des ébats impliquant des femmes trop maigres ou paradoxalement des femmes ayant des fesses énormes. Les scènes voyeuristes montrant des trahisons entre copains sont aussi source de fantasmes chez les addicts au cybersexe marocains. Mais à côté de cela d’autres critères de recherche dévoilent une face plus sombre du profil des chercheurs de plaisirs virtuels. Les mots-clés «mom and son» en est l’une des preuves les plus frappantes de la perversité et des penchants incestueux les plus vils.

Assabah ajoute que l’addiction de la pornographie virtuelle affecte sérieusement la vie privée et professionnelle de ceux qui en abusent, selon des psychiatres qu'il a fait intervenir. D’un point de vue législatif, le journal explique que les citoyens marocains ne sont pas légalement protégés contre l’invasion des sites pornographiques: des pays ayant une tradition démocratique assez ancrée interdisent à leurs citoyens l’accès à ce genre de sites dans le cadre de la moralisation de la société. Pour ce qui est de la perception du cybersexe chez les Marocains, Assabah a noté une différence des points de vue. Alors que certains jugent qu’il s’agit d’un acte illicite pour des raisons principalement religieuses, d’autres estiment qu’il s’agit d’une liberté individuelle et d’une pratique qui n’engage que celui où celle qui la commet. Cela dit, face à ce genre de questions l’on ne dit pas toujours la vérité sur ses véritables habitudes, avertit le journal. D’ailleurs, l’on commence à se poser la question sur le rapport de l’engouement pour le cybersexe avec la recrudescence des cas de viol et d’inceste dans la société marocaine.

Par Fatima Moho
Le 29/11/2014 à 00h50