Le Royaume se dirige vers l’immunité collective contre la Covid-19, de l’avis même du bureau Afrique de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). L’institution spécialisée de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour la santé publique affirme que le Maroc a «déjà atteint l’objectif mondial de vaccination fixé en mai par l’Assemblée mondiale de la Santé, organe décisionnel suprême de l’OMS».
Le Maroc se distingue dans un continent où 42 pays des 54 pays d’Afrique –soit près de 80 % du total– risquent de ne pas atteindre l’objectif fixé pour la vaccination contre la Covid-19 si le rythme actuel d’expédition des vaccins et des vaccinations se maintient, souligne le bureau Afrique de l’OMS.
Dans sa livraison du 21 septembre, Al Ahdath Al Maghribia explique, citant des membres du comité scientifique, que le Maroc se dirige vers l’immunité collective contre la Covid-19. D’après le quotidien, le Royaume a réussi à vacciner 70% de la population pour la première dose, 58% avec les deux doses, ainsi que 38% de la tranche d’âge 12-17 ans, soit 1.300.000 élèves vaccinés contre la Covid-19.
Si le Maroc a réussi à réaliser ces chiffres impressionnants, c’est surtout grâce à la politique anticipative menée par le Roi Mohammed VI, et ce avant même la première contamination à la Covid-19 enregistrée au Maroc, le 2 mars 2020. A cela s’ajoute aussi la politique nationale de vaccination, considérée comme un pilier de la stratégie nationale de la Santé, selon plusieurs organisations internationales. En témoigne le taux de vaccination des enfants contre les maladies, à hauteur de 95%.
Toujours selon le quotidien, qui cite encore des membres du comité scientifique, le Maroc atteindra, début octobre, le taux de 60% pour la population vaccinée aux deux doses, avec l’injection de la troisième dose destinée aux personnes âgées et aux professionnels de la santé. D’ici novembre, toujours selon Al Ahdath Al Maghribia, il est attendu que 80% de la population soit vaccinée, sur la base du plan national de la vaccination. Un prélude à une sortie graduelle de la crise et à un retour à la normale.
Par ailleurs, le quotidien précise que le pass sanitaire devrait être mis en place à partir d’octobre, ce qui permettra la reprise de plusieurs secteurs paralysés par la crise.
