Le ministre de la Justice et des libertés persiste et signe: l'interception et le contrôle des véhicules contrevants sur l'autoroute sont "illégaux". "J'ai affirmé à maintes reprises que l'interception des véhicules ne doit se faire qu'au niveau des stations de péage et les sorties des autoroutes. Et puisque la gendarmerie royale est une institution nationale regardante sur le redressement des fautes de ses éléments, ce genre de dépassements ne se reproduira plus Inchae Allah", a affirmé le ministre Mustapha Ramid, dans un message posté sur sa page Facebook.
Cette précision intervient alors que la polémique sur l'interception des véhicules sur les autoroutes vient d'être relancée par une vidéo postée sur Youtube par l'un des cioyens, arrêté par un gendarme à bord de sa voiture sur un axe autoroutier. Dans la vidéo, on voit l'intéressé refuser d'obtempérer face au gendarme qui lui demandait de se ranger sur le côté de la route, contestant ainsi la légitimité de tel acte et lui demandant de prendre contact avec le parquet général.
En effet, l’article 192 du Code de la route stipule qu'il n'est pas autorisé d'intercepter les véhicules sur l'autoroute, sauf au niveau des stations de péages ou à la sortie car l'arrestation des véhicules sur l'autoroute peut avoir des conséquences désastreuses sur la sécurité des usagers de la voie autoroutière.
A cet effet, le ministère de la Justice et des libertés avait saisi tous les responsables du parquet général pour prendre les mesures allant dans le sens de l'incitation au respect de la loi. "Les conducteurs verbalisés dans ces conditions peuvent casser leurs procès verbaux devant la justice", avait-il encore souligné.
