Le domicile de la danseuse, connue sous le nom Cheikha Trax, situé dans un immeuble à l’arrondissement de Guéliz dans la ville de Marrakech, fait, pour la troisième fois, l’objet d’un rapport d’infraction au code de l’urbanisme. La danseuse construit anarchiquement sans autorisation et par la suite les autorités compétentes interviennent pour démolir ce qui a été constrtuit.Et à chaque récidive, les riverains dénonçaient ces agissements qui portent préjudice à l’esthétique de leur immeuble et aux lois régissant l’urbanisme dans la ville. Plusieurs plaintes ont été déposées contre la danseuse au niveau de l’annexe administrative de Riad Essalam, rapporte le quotidien Alakhbar dans son édition du jeudi 21 avril.
De même, des composantes de la société civile dans l’arrondissement de Guéliz sont également montées au créneau pour dénoncer ces violations en cascade de la loi et qui sont consignées dans des procès-verbaux.
En plus de l’infraction au code de l’urbanisme, fait remarquer le quotidien, la danseuse a «défié les éléments des autorités locales et des services sécuritaires lors de leur intervention pour démolir la construction anarchique». Provoquant «une scène dramatique sur les lieux », poursuit le quotidien, «la contrevenante s’en est prise également aux correspondants des médias, qui étaient dans la zone pour couvrir l’intervention des autorités compétentes».
D’après les sources du quotidien, la récidiviste, qui mobilisait les autorités depuis l’année 2019 pour démolir ce qu’elle construisait anarchiquement, pourrait être poursuivie pour menace et violence à l’encontre des agents d’autorité dans l'exercice de leurs fonctions. C’est d’ailleurs ce qu’ont soulevé les riverains, indiquent les sources du journal. Dans leurs déclarations au quotidien, ils ont fait savoir que cette danseuse est la seule habitante de la zone qui n’accorde aucune importance aux décisions des autorités compétentes. Et d’appeler à la stricte application des lois en vigueur.